Lundi 29 septembre
c'était jour de conseil municipal à Lognes.
Un petit je ne sais quoi flottait
dans l'air, comme une odeur de souffre, une sorte de chaleur qui
allait peser sur la soirée. Je me rendais donc assez gaillardement à
l’hôtel de ville afin de m'enquérir de l' actualité de nos élus.
Devant l'entrée je
découvrais un petit attroupement de jeunes filles venues accompagner
quelques un nos plus sympathiques animateurs (trices) des structures
dédiées à l'adolescence. Ces jeunes demoiselles se trouvait être
pour le moins enthousiaste.
L'heure de monter
dans la salle du conseil venait de sonner, et je me retrouvais au
milieu de quelques initiés à ces moments bien solennels. Les
points à l'ordre du jour furent traités jusqu'au n° 9, 10 et 11
qui amenèrent l'opposition à poser quelques questions à ses
collègues de la majorité à cette assemblée. Je dois dire que les
réponses données par notre maire, qui me semblait bien agacé,
laissèrent quelques interrogations et des points en suspension.
Un autre point
amena quelques houleux débats à l'évocation de l' état de
certains bâtiments municipaux et particulièrement celui de l'école
de la Maillière. En effet, à la demande de la liste Phomnouansy,
une visite de certains de nos édifices fut organisé et il en
ressort que la sécurité n' était pas optimum (des extincteurs
n'ayant pas reçu de visite de conformité depuis trop longtemps),
que l'état sanitaire allait de paire (des assiettes appelaient à
l'aide dans un bain d'eau d'une douteuse clarté, des fortes odeurs à
l'origine bizarre…). Depuis cette dernière visite, ces différents
points semblent avoir été traités et vous me direz que l'on ne
parle jamais des trains qui arrivent à l'heure.
Je vous passe les
différents autres points à l'ordre du jour, pour en venir au moment
le plus explosif de cette soirée. Une question de Martine Andrieux,
liste d'opposition, relative à une offre d'emploi émanant des
ressources humaines attira plus particulièrement mon attention. Je
me doutais que cette dernière question n'était pas posée au
hasard. Notre Maire y répondit comme il sait parfois si bien le
faire, c'est à dire dans une parfaite langue de bois. Un ancien
conseillé municipal confia à qui voulait l'entendre que l'un de ses
enfants avait été embauché sur l'un des postes en question. A
cette réponse non satisfaisante de l'édile, deux animateurs dont
les contrats ne furent pas renouvelés fin août se levèrent à
l'unisson. Vous devez bien vous douter qu'ils n'avaient pas fait le
voyage pour rien. En cette fin de conseil, ils sont donc allé
interpeller notre Maire quand aux raisons qui avaient motivés ce non
renouvellement de contrat. Le débat autour de cette question fit
peser un climat plus que tendu. Plusieurs conseillers municipaux liés
de près ou de loin à cette affaire furent interpellés par nos deux
amis animateurs et tentèrent de se justifier en s'empêtrant dans
une complète confusion.
Certaines paroles,
qui laissent des questionnement en suspens, furent prononcées, et
pour des raisons de confidentialité je ne peux vous les répétées.
Je me dois de ménager le suspens pour un prochain billet sur ce
blog. Je ne peux également que vous conseiller de prendre contact
avec les différents acteurs de cette soirée qui va rester dans ma
mémoire comme un très grand moment de prise de paroles citoyenne et
de grand courage de la part de ces deux animateurs.
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